Tâche solaire

[bertaud]

Bonjour,

Je viens de lire la thèse de Pierre Tittelein (http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00 ... v4.4.2.pdf) sur les évolutions des moteurs de calcul de STD adaptés à la simulation des bâtiments basse consommation. Ce travail est très intéressant ; même si je ne suis pas complètement d'accord avec toutes les analyses, il y a des parties très intéressantes dont une sur la tâche solaire et le défaut de simulation induit par une mauvaise prise en compte du flux (globalement, si elle tombe sur le sol ou sur les murs, leurs inerties étant différentes, ça n'a pas du tout le même impact). J'ai re-regardé la doc sur les algorithme de pléiade et, me semble-t'il, le flux solaire est globalisé (Qsol intègre le diffus et le direct) puis équi-réparti sur l'ensemble des parois opaques (donc aussi sur le plafond et la paroi qui porte la fenêtre) et enfin partagé entre une dissipation convective dans le volume d'air et une absorption par la paroi au prorata des facteurs d'échange. Est-ce que j'ai bien traduit le processus de gestion de la charge solaire ? Est-ce qu'une meilleure prise en compte de la tâche solaire est envisagée ?

Merci !

[olivir]

Cette thèse donne également envie qu'un peu plus de modularité entre dans P+C, à la façon de simspark.
Une modularité qui permettrait aux gentils utilisateur de développer leurs propres modèles, voire de la partager ou des les soumettre à l'école des Mines

D'ailleurs, on apprend qu'il y a 10 modules indépendants dans COMFIE mais que seul le module puits canadien est actif dans nos versions commerciales

[bertaud]

Oui, ça rejoint une requête que j'avais déjà fait. Sans aller à un fonctionnement façon Spark, c'est vrai qu'il serait chouette d'avoir un langage de script qui nous permettrait d'intervenir dans les pas de calculs (gestion de la puissance à la façon d'une droite de chauffe, comportements dépendant d'éléments extérieurs,...), un peu à la façon des contrôles de ventilation mais en plus...libre...

[olivir]

Mon envie était plus ambitieuse : permettre d'interagir sur les intrants/sortants de COMFIE

Un exemple concret : je m'étais proposé, il y a quelques années maintenant, pour travailler sur un module de chauffage solaire de l'air.

On a tout ce qu'il nous faut dans P+C pour le faire, il resterait à ce que le moteur accepte en intrants les températures sortantes d'un tel module.

Actuellement seul Armines peut le réaliser mais demain si le fonctionnement modulaire de COMFIE était un peu plus poussé, chaque utilisateur pourrait interagir avec lui, il suffirait que l'on dispose des règles de communication.

Armines n'aurait alors plus qu'à apposer un logo "Armines test passed" pour mettre en avant les plus performants des modules

[jdpjav]

Vraiment dommage qu'une telle proposition ne reçoive applaudissements et échos favorables ...
mais espérons encore !

[Ludovic_B]

Bonjour,
La mise en place et d'une plus grande souplesse de Comfie à travers des modules complémentaires nécessite en amont un nettoyage important du code (travail par ailleurs commencé).
Un certain nombre de modules ont effectivement été implémentés par l'école des mines mais ils n'ont pas tous aboutis.

[Stephane_T]

Cette thèse donne également envie qu'un peu plus de modularité entre dans P+C, à la façon de simspark.
Une modularité qui permettrait aux gentils utilisateur de développer leurs propres modèles, voire de la partager ou des les soumettre à l'école des Mines

D'ailleurs, on apprend qu'il y a 10 modules indépendants dans COMFIE mais que seul le module puits canadien est actif dans nos versions commerciales

Pour être exact, COMFIE disposait, jusqu'à il y a peu, de 11 modules potentiels (pour les développeurs, on parle aussi de composants). A l'époque où Pierre a soutenu sa thèse (2008), il n'y avait effectivement que le module PC qui était implémenté et diffusé, mais depuis, je ne t'apprendrai pas que P+C a bien évolué. COMFIE utilise actuellement 4 des 11 modules de COMFIE : Puits climatique, Photovoltaïque, Matériaux à Changement de Phase, Calcul des éclairages artificiels.
Comme le disait Ludo, pas mal de composants réalisés par les chercheurs de l'école des mines de Paris sont restés en chantier, ont été abandonnés ou attendent une validation ou une interface.
Aujourd'hui, il n'existe plus de limitation sur le nombre de composants additionnels et plusieurs composants sont à l'étude à Paris (et un à Sète).

[olivir]

Mais, Stéphane, peux-tu nous dire s'il serait techniquement envisageable d'ouvrir P+C à des modules personnels ?

[Stephane_T]

Mais, Stéphane, peux-tu nous dire s'il serait techniquement envisageable d'ouvrir P+C à des modules personnels ?

Du point de vue technique, comme le disait Ludo, il y aurait un gros travail à faire pour mieux structurer le code, le nettoyer. Avec les années, il est devenu assez complexe, ce qui fait que le néophyte qui mettrait son nez dedans actuellement risquerait de se perdre et de faire des bêtises. Ouvrir les composants demanderait de bien cloisonner le code par une structure objet. Cela viendra peut-être mais pour l'instant on n'y est pas encore.