Haute inertie et nombre de mailles

[jdpjav]

Bonjour,

Analysant un projet ou certaines parois (pb, murs) sont à très haute inertie, je voudrai vous questionner sur l'impact éventuel du nombre de mailles quant à l'effet sur les résultats de simulation.
(Et par ailleurs : Renaud indiquait, sur un message du 06/01/2014 11:16, la future possibilité de choisir le nombre de maille. Quand est-il aujourd'hui ?)

Sur le projet en question le Pb est sur TP non isolé. Un mur du bâtiment (60 m² pour Shab 140 m²) est constitué de 3 m de terre sèche avant contact avec le sol naturel ; ce qui en fait une paroi très inertielle de résistance thermique voisine de 5 m².K/W.
J'ai comparé les graphes de T° (en été principalement ; région sud) avec un simple mur béton de 25 cm disposant d'une ITE R5.
Je constate très peu d'écart sur les températures estivales (~0,5 K) ; lesquelles sont pas très élevées car le bâtiment très vitré est aussi bien protégé du soleil en été.

J'en reviens donc à ma question initiale :
Le nombre de mailles a t-il un effet décisif sur la prise en compte d'une parois de grande épaisseur et à haute inertie comme celle que je décris ?
Et puis, plus généralement, P+C est-il ""capable"" de restituer "correctement" le fonctionnement thermique d'une telle situation (hors norme, c'est vrai..) ?

Merci de votre avis !

[Stephane_T]

Bonjour,

Analysant un projet ou certaines parois (pb, murs) sont à très haute inertie, je voudrai vous questionner sur l'impact éventuel du nombre de mailles quant à l'effet sur les résultats de simulation.
(Et par ailleurs : Renaud indiquait, sur un message du 06/01/2014 11:16, la future possibilité de choisir le nombre de maille. Quand est-il aujourd'hui ?)

Nous n'avons rien prévu concernant cette évolution à court ou à moyen terme.

Sur le projet en question le pb est sur TP non isolé. Un mur du bâtiment (60 m² pour Shab 140 m²) est constitué de 3 m de terre sèche avant contact avec le sol naturel ; ce qui en fait une paroi très inertielle de résistance thermique voisine de 5 m².K/W.
J'ai comparé les graphes de T° (en été principalement ; région sud) avec un simple mur béton de 25 cm disposant d'une ITE R5.
Je constate très peu d'écart sur les températures estivales (~0,5 K) ; lesquelles sont pas très élevées car le bâtiment très vitré est aussi bien protégé du soleil en été.

J'en reviens donc à ma question initiale :
Le nombre de mailles a t-il un effet décisif sur la prise en compte d'une parois de grande épaisseur et à haute inertie comme celle que je décris ?
Et puis, plus généralement, P+C est-il ""capable"" de restituer "correctement" le fonctionnement thermique d'une telle situation (hors norme, c'est vrai..) ?

Merci de votre avis !

Ici, vous abordez non seulement la question de l'inertie de la paroi, mais aussi celle du contact sol, qui a été abordée sur une autre discussion sur ce forum.
Le modèle sous-jacent du contact sol considère l'inertie constituée par une épaisseur de 5 mètres de sol. Il ne semble pas étonnant que l'ajout de 3 m de terre sèche à ces 5 premiers mètres n'ait qu'un impact marginal sur les résultats.
Dans ces conditions, il est impossible de tirer de votre observation la moindre conclusion concernant votre question sur le maillage.

De manière générale, COMFIE n'est pas prévu pour traiter tous les cas de figure 'hors norme". Certains seront bien simulés quand d'autres ne le seront pas. Mais ici, il me semble que COMFIE doit prendre correctement en compte l'inertie apportée par votre paroi épaisse. Notez néanmoins que sur ce type de paroi, l'inertie joue sur du stockage de chaleur inter-saisonnier. Je vous invite à prévoir une période de mise en température longue de manière que les températures soient correctement initialisées.