Modélisation d'un atrium
Publié : 31 janv. 2018 16:38
Bonjour à tous,
Je fais appel à la communauté des utilisateurs de P+C pour savoir si vous avez déjà eu un cas similaire à celui que je vais détailler ci-après.
Mon étude concerne l’analyse en simulation thermique dynamique d’un atrium d’environ 25m de hauteur. Le volume de cet atrium est d’approximativement 30 000 m³ et la quasi-totalité des parois sont vitrées (façades, toiture). Des zones de bureaux jouxtent cet atrium et il est possible qu’à l’avenir les bureaux et l’atrium soient ouverts entre eux.
Je suis un peu perplexe car à ma connaissance Comfie considère les caractéristiques d’une zone thermique comme uniformes. Le phénomène de stratification n’est pas pris en compte et cela me pose problème car, à mon sens, le gradient de température entre le sol et la toiture va générer un tirage thermique très important. Les infiltrations et les flux d’air dans le bâtiment vont s’en retrouver grandement altérés dans le bâtiment.
J’ai pensé à une solution pour modéliser +/- grossièrement ce phénomène dans Pléiades mais je ne suis pas certain de la pertinence de la démarche, j’attends vos avis
Si on part sur l’hypothèse que la température de l’air ambiante évolue sur chaque mètre de hauteur (exemple qui pourrait être adapté), puis que :
1 / Je modélise des semi-niveaux fictifs d’1m de hauteur. Ces semi-niveaux seraient séparés par une paroi fictive avec un coefficient U (W/(m².K)) très élevé. Chaque semi-niveau correspondrait à une zone thermique.
2 / J’exporte le projet dans l’éditeur.
3 / En bibliothèque je crée une menuiserie avec un Sw=1 et une hauteur de détalonnage très importantes.
4 / Sur chaque paroi séparant les semi-niveaux j’affecte la menuiserie précédemment créée. La surface de la menuiserie serait égale à la surface de chaque paroi des semi-niveaux.
5 / Je lance la simulation.
A travers ce processus, j’espère que P+C pourra calculer les températures à différentes hauteurs de l’atrium tout en autorisant les mouvements d’air entre les différentes « strates » via le détalonnage des menuiseries fictives.
En revanche, je ne sais pas comment le logiciel gérerait la répartition des apports solaires dans les zones thermiques.
Je conçois que la démarche semble bancale et peut-être incorrect mais je ne vois pas d’autres solutions, en l’état, pour modéliser le comportement « réel » d’une zone de grand volume.
Qu’en pensez-vous ? Cela tient-il la route ou dois-je me résoudre à utiliser un autre outil que P+C ?
Est-il prévu à court/moyen terme que Pléiades considère le phénomène de stratification ?
Merci d’avance pour vos réactions.
Romain
Je fais appel à la communauté des utilisateurs de P+C pour savoir si vous avez déjà eu un cas similaire à celui que je vais détailler ci-après.
Mon étude concerne l’analyse en simulation thermique dynamique d’un atrium d’environ 25m de hauteur. Le volume de cet atrium est d’approximativement 30 000 m³ et la quasi-totalité des parois sont vitrées (façades, toiture). Des zones de bureaux jouxtent cet atrium et il est possible qu’à l’avenir les bureaux et l’atrium soient ouverts entre eux.
Je suis un peu perplexe car à ma connaissance Comfie considère les caractéristiques d’une zone thermique comme uniformes. Le phénomène de stratification n’est pas pris en compte et cela me pose problème car, à mon sens, le gradient de température entre le sol et la toiture va générer un tirage thermique très important. Les infiltrations et les flux d’air dans le bâtiment vont s’en retrouver grandement altérés dans le bâtiment.
J’ai pensé à une solution pour modéliser +/- grossièrement ce phénomène dans Pléiades mais je ne suis pas certain de la pertinence de la démarche, j’attends vos avis
Si on part sur l’hypothèse que la température de l’air ambiante évolue sur chaque mètre de hauteur (exemple qui pourrait être adapté), puis que :
1 / Je modélise des semi-niveaux fictifs d’1m de hauteur. Ces semi-niveaux seraient séparés par une paroi fictive avec un coefficient U (W/(m².K)) très élevé. Chaque semi-niveau correspondrait à une zone thermique.
2 / J’exporte le projet dans l’éditeur.
3 / En bibliothèque je crée une menuiserie avec un Sw=1 et une hauteur de détalonnage très importantes.
4 / Sur chaque paroi séparant les semi-niveaux j’affecte la menuiserie précédemment créée. La surface de la menuiserie serait égale à la surface de chaque paroi des semi-niveaux.
5 / Je lance la simulation.
A travers ce processus, j’espère que P+C pourra calculer les températures à différentes hauteurs de l’atrium tout en autorisant les mouvements d’air entre les différentes « strates » via le détalonnage des menuiseries fictives.
En revanche, je ne sais pas comment le logiciel gérerait la répartition des apports solaires dans les zones thermiques.
Je conçois que la démarche semble bancale et peut-être incorrect mais je ne vois pas d’autres solutions, en l’état, pour modéliser le comportement « réel » d’une zone de grand volume.
Qu’en pensez-vous ? Cela tient-il la route ou dois-je me résoudre à utiliser un autre outil que P+C ?
Est-il prévu à court/moyen terme que Pléiades considère le phénomène de stratification ?
Merci d’avance pour vos réactions.
Romain