Calcul aérau & fuites enveloppe
Publié : 31 mai 2017 10:46
Bonjour,
Le génial calcul aéraulique donne des résultats qui peuvent surprendre qq fois et donc exciter le besoin de comprendre ...
Sur un T4 avec plancher et plafond sur mitoyen identique (donc déperdition uniquement en murs et ventilation), je constate les ""bizarreries"" suivantes :
1- les débits d'air vus sur les entrées d'air sont très faibles pour une enveloppe avec fuite courante (Q4pa fixé à 0,6). La somme des entrées d'air atteint ~30 m3/h pour 106 en extraction. J'en déduirai que ~76 m3/h est "fourni" à l'extraction via les fuites. (Je précise que si je fixe Q4pa = 0, alors la somme des débits d'entrée vue est bien égale au débit d'extraction total).
Cette fuite de 76 m3/h me parait forte. Alors, comment faire pour tenter de vérifier sa validité ?
J'ai tenté une évaluation du deltaP(int-ext) qui induirait ce débit de fuite via la formule qui permet le passage de Q4pa vers n50 (en tenant compte du volumeBât, de l'ATbât, du dT°(int-ext), de la hauteur d'étage), et j'obtiens un deltaP(int-ext) de ~2,2 Pa. Cette approche est-elle raisonnable ?
2-Le fait de fixer la fuite Q4pa à 0 modifie -c'est bien normal- les débits aux entrées d'air, les besoins de chauffage (Bch) de chaque pièce et le besoin de chauffage global (Bchg).
Ce qui m'interroge c'est que j'obtiens un "Bchg sans fuite" toujours supérieur au "Bchg avec fuites", et cela quelque soientt les consignes de chauffe des différentes pièces.
- Si la consigne de chauffage est unique (20°C continu partout), le "Bchg sans fuite" est supérieur de 8% au "Bchg avec fuites". Cela me parait cohérent car "avec fuites" les pièces où se situent les entrées d'air peu exposées au soleil requièrent plus de chauffage (débit air plus grand + apport solaire faible).
- Si les pièces où sont situées les entrés d'air ne sont pas chauffées, le "Bchg sans fuite" est malgré tout supérieur de 1 à 2 % au "Bchg avec fuites", alors que je m'attendais à l'inverse. En effet, si ne sont chauffées que les pièces où l'on extrait, alors tout l'air entrant vient de l'extérieur -par les entrées d'air et/ou fuites d'enveloppe- sans avoir "consommé du chauffage", mais par contre en s'étant un peu réchauffé via les apports internes.
Donc difficile pour moi de comprendre ces résultats et SURTOUT pourquoi le "Bchg sans fuite" est toujours supérieur au "Bchg avec fuites" (car cela va à l'encontre de l'idée d'assurer une bonne étanchéité à l'air ...).
Suis-je sur un cas particulier ? Quelqu'un a t-il fait un constat similaire ?
3- Comment P+C considère t-il l'air entrant par les fuites ? Je suppose que l'air de fuite est considéré à la Text°, mais lorsqu'une fuite-enveloppe vient d'un plancher supérieur en contact "mitoyen identique", qu'en est-il ?
Merci de votre éventuel retour !
Le génial calcul aéraulique donne des résultats qui peuvent surprendre qq fois et donc exciter le besoin de comprendre ...
Sur un T4 avec plancher et plafond sur mitoyen identique (donc déperdition uniquement en murs et ventilation), je constate les ""bizarreries"" suivantes :
1- les débits d'air vus sur les entrées d'air sont très faibles pour une enveloppe avec fuite courante (Q4pa fixé à 0,6). La somme des entrées d'air atteint ~30 m3/h pour 106 en extraction. J'en déduirai que ~76 m3/h est "fourni" à l'extraction via les fuites. (Je précise que si je fixe Q4pa = 0, alors la somme des débits d'entrée vue est bien égale au débit d'extraction total).
Cette fuite de 76 m3/h me parait forte. Alors, comment faire pour tenter de vérifier sa validité ?
J'ai tenté une évaluation du deltaP(int-ext) qui induirait ce débit de fuite via la formule qui permet le passage de Q4pa vers n50 (en tenant compte du volumeBât, de l'ATbât, du dT°(int-ext), de la hauteur d'étage), et j'obtiens un deltaP(int-ext) de ~2,2 Pa. Cette approche est-elle raisonnable ?
2-Le fait de fixer la fuite Q4pa à 0 modifie -c'est bien normal- les débits aux entrées d'air, les besoins de chauffage (Bch) de chaque pièce et le besoin de chauffage global (Bchg).
Ce qui m'interroge c'est que j'obtiens un "Bchg sans fuite" toujours supérieur au "Bchg avec fuites", et cela quelque soientt les consignes de chauffe des différentes pièces.
- Si la consigne de chauffage est unique (20°C continu partout), le "Bchg sans fuite" est supérieur de 8% au "Bchg avec fuites". Cela me parait cohérent car "avec fuites" les pièces où se situent les entrées d'air peu exposées au soleil requièrent plus de chauffage (débit air plus grand + apport solaire faible).
- Si les pièces où sont situées les entrés d'air ne sont pas chauffées, le "Bchg sans fuite" est malgré tout supérieur de 1 à 2 % au "Bchg avec fuites", alors que je m'attendais à l'inverse. En effet, si ne sont chauffées que les pièces où l'on extrait, alors tout l'air entrant vient de l'extérieur -par les entrées d'air et/ou fuites d'enveloppe- sans avoir "consommé du chauffage", mais par contre en s'étant un peu réchauffé via les apports internes.
Donc difficile pour moi de comprendre ces résultats et SURTOUT pourquoi le "Bchg sans fuite" est toujours supérieur au "Bchg avec fuites" (car cela va à l'encontre de l'idée d'assurer une bonne étanchéité à l'air ...).
Suis-je sur un cas particulier ? Quelqu'un a t-il fait un constat similaire ?
3- Comment P+C considère t-il l'air entrant par les fuites ? Je suppose que l'air de fuite est considéré à la Text°, mais lorsqu'une fuite-enveloppe vient d'un plancher supérieur en contact "mitoyen identique", qu'en est-il ?
Merci de votre éventuel retour !